Dans le Japon délabré d’après-guerre, deux jeunes Taiyozoku (Tribu du soleil) jouent les justiciers auprès du lumpenproletariat urbain. Si Bérurier Noir avait rencontré Yasuro Masumura, Seijun Suzuki ou Nagisa Oshima, réalisateurs de la « nouvelle vague » cinématographique… Conte cruel politico-social de la jeunesse…
太陽族 désigne les jeunes délinquants en 1956. [taiyo=soleil / zoku=groupe, tribu]
« En 1955, Ishihara Shintaro, ancien gouverneur de Tokyo (2003-2012), fit ses débuts d’écrivain avec La Saison du soleil (太陽の季節, Taiyō no Kisetsu, Season of the Sun), un roman qui reçut l’année suivante le prix Akutagawa. De son côté, son frère cadet, Ishihara Yujiro, fit ses débuts d’acteur en mai 1956 dans l’adaptation cinématographique de La Saison du soleil. Le roman et le film ont tous deux été des succès populaires, et les jeunes sans principes qui y sont dépeints sont surnommés les Taiyozoku, ou la tribu Taiyo. C’est à partir de cette connexion que naît le genre Taiyo avec des films comme « Kurutta kajitsu (Crazy Fruit) » et « Shokei no heya (The Execution Room) » deux films du genre qui firent scandale. Ce terme est passé dans le langage populaire pour décrire des groupes de jeunes (groupes de délinquants, coiffés comme Shintaro, avec les lunettes de soleil et chemises aloha) qui se comportaient mal sur la plage en été. Ils incarnaient la « génération James Dean » du Japon » (source : Wikipedia Japon)