Silence. En confinement, voici le Cri à l’heure de la pandémie européenne.
“Je longeais le chemin avec deux amis – c’est alors que le soleil se coucha – le ciel devint tout à coup rouge couleur de sang – je m’arrêtai, m’adossai épuisé à mort contre une barrière – le fjord d’un noir bleuté et la ville étaient inondés de sang et ravagés par des langues de feu – mes amis poursuivirent leur chemin, tandis que je tremblais encore d’angoisse – et je sentis que la nature était traversée par un long cri infini” (Edvard Munch, Journal des notes, 1892, cité dans Ulrich Bischoff, Edvard Munch 1863-1944. Des images de vie et de mort, Le Monde / Taschen, 2005, p. 53).