Lors du choix de mes héroïnes punk, j’ai beaucoup hésité entre Debbie Harry (Blondie) et Patti Smith. La poétesse vindicative ne supportait pas l’icône sexy délurée. Patti Smith avec Radio Ethiopia correspondait plus à une histoire familiale. Mais Debbie Harry fut l’icône explosive de mon adolescence punk après l’avoir vue en concert au Stadium le 26 septembre 1978. Un mélange de souffle de liberté, de beauté naturelle assumée, de femme déterminée. Raison pour laquelle, j’ajoute ce portrait à mon exposition désormais virtuelle.
Notez qu’elle a publié une autobiographie intitulée Face It qui expose ses dangereuses aventures rock’n’roll, ses blessures, son engagement personnel. A lire.
“I was saying things in songs that female singers didn’t really say back then. I wasn’t submissive or begging him to come back, I was kicking his ass, kicking him out, kicking my own ass too. My Blondie character was an inflatable doll but with a dark, provocative, aggressive side. I was playing it up, yet I was very serious.”
Réf. : Debbie Harry (in collaboration with Sylvie Simmons), Face It. A Memoir, London, HarperCollins Publishers Ltd, 2019 / New YorkD, ey Street, an imprint of William Morrow, 2019.