Introduits au CBGB à New York par Joey Ramone (1951-2001), les Dead Boys, originaires de Cleveland dans l’Ohio, se font remarqués par leurs prestations chaotiques et provocantes. Ici, en 1977, un barbu hurleur annonce les phénoménaux Dead Boys qui débutent avec leur titre phare « Sony Reducer ». Frénétique…
La suite continue avec « All this and more, Not anymore, Revenge, Flame thrower love, I need lunch, Ain’t nothing to do (un autre hymne), What love is, High tension wire » et « Search & Destroy » d’Iggy and the Stooges.
Punk, post-adolescent, nerveux, agressif, convulsif, morveux au sens propre, Stiv Bators (1949-1990) mène son gang électrique avec hargne. Notez la dextérité du batteur Johnny Blitz façon free jazz explosif sur « I need lunch ».
Les Dead Boys, première version se sont dissous en 1979, Stiv Bators est mort à Paris en 1990, renversé par un Taxi, mettant fin à un projet musical prometteur (avec Johnny Thunders et Dee Dee Ramone). Je travaillais à New Rose et Patrick Mathé m’avait annoncé cette mauvaise nouvelle…
En 2007, Cheetah Chrome (1955-), le guitariste solo du groupe, offrait une leçon de guitare de Sony Reducer sponsorisée par Gibson ! Une leçon de survie pour les futurs Dead boys ?
FX
Illustration : Stv Bators et Cheetah Chrome des Dead Boys en concert en 1977 © DR