Un jeune homme éventré, par FanXoa

Une excellente recension d’Adam Joffrain à lire sur son blog. Droit au but. Merci Adam. FX

Violence.
Violence des mots. Violence des images que ces mots provoquent dans le crâne de celui qui les lit.
Violence de ces images, de viande, carcasses de porc, carne putride. Carcasses sur des crochets de boucher.
Violence des visions de tortionnaires impartiaux, torturant l’esprit de celui qui a, sur les pages, fait couler son encre pour ne pas faire couler son sang. Répandu sa colère sur les feuilles pour ne pas répandre son cerveau sur les murs.
Violence des tortionnaires avides de douleurs physiques, scarifications, brûlures. Tortionnaires affamés de douleurs psychologiques, qui se prénomme Charlotte ou qui se nomme folie.
Folie latente, sournoise, qui guette François, l’effleurant à peine, pour brutalement lui arracher les boyaux.
Folie omniprésente, qui fait sombrer au plus profond du néant, mais pas assez pour empêcher la conscience de refaire surface. Conscience du néant. Lobotomie. Avec l’espoir vain de ne plus souffrir. Nada. Souffrance. Nada.
Attirance physique. Sexe, masochisme, plaisir de la chair dans la douleur. Garçon ou fille, cela ne reste que chair, éveil des sévices, éveil des supplices, désirs ardents, toujours pourtant en revenir au sang, à la destruction, à la mort.