Au mois d’août 1997, Monique D., épouse Trân, m’offrit ce canevas fait main (n° 4317 “Brumes orientales”). Le 21 novembre 2021, le Pavillon d’Or s’est enflammé.
Quand le Pavillon d’Or était embrasé par le couchant ou inondé de lune, c’était le reflet de l’eau qui faisait de lui quelque chose d’étrange qui flottait, ou battait des ailes. Le tremblement de l’eau détendait les robustes amarres de la masse sombre et, dans ces moments là, on se demandait si le Pavillon d’Or n’était point fait de matières en perpétuelle agitation, comme le vent, la flamme, et l’onde. Pareille beauté n’avait pas son égale. (Yukio Mishima, Le Pavillon d’Or, Paris, Gallimard, Folio, 1981, p. 368)