Pour Tiphaine.

Mélancolie autour d’une disparition programmée.
Où la terre embrassait le sol
Pas de printemps à venir, pas de saison pour fleurir
Place nette, esprits vides.
Elle s’était dressée, Agora verdoyante
D’argile, de pierres et de branches, primitive et si utile
Ils l’ont brisée un matin frais
A coups de pelles, de pioches et râteaux.
Reste le souvenir d’un bonheur partagé
D’une parole chère et limpide
D’une respiration pour l’avenir
D’une idée aussi fragile que notre Terre.
Malheur aux destructeurs
Ce qui a disparu
Reste profondément
Ancré dans nos cœurs.
FX, 13 février 2020.