Performance sonore sur l’amour et l’adolescence.
Sur scène, un garçon (aujourd’hui homme) et une fille (aujourd’hui femme).
La performance tient en même temps du concert et de la confidence au creux de l’oreille. Ça nous parle d’un gosse qui aurait aimé être musicien. Sa mère lui offre une batterie à l’âge de 11 ans. 15 jours plus tard, elle la revend. Trop de bruit. Aujourd’hui, il a 45 ans, il en a parcouru des paysages.
Elle aussi, danseuse, musicienne, japonaise, l’autre. La chambre est belle comme un cabinet de curiosités où rêver à fond son désir.
Il et elle continuent à parcourir, à re-parcourir les paysages de leur passé, les rencontres redoutées, espérées, les vertiges de l’adolescence, les tracas et la fascination de l’inconnu, le besoin fou de liens…
Deux mémoires. Dans une même chambre. Chacun·e son rituel. Rassembler les éléments des souvenirs dans un seul espace, celui de la chambre d’adolescent. Tenter de distinguer, identifier ce qui fait vie, ce qui fait soi.
TEXTE, BATTERIE & JEU Raphaël Defour
MUSIQUE ÉLECTRONIQUE,
DANSE & JEU Yôko Higashi
21 > 24 nov • 19h30
Durée : 1h10
NOTE D’INTENTION
Ce travail s’appuie sur les souvenirs, les événements passés qui transforment encore aujourd’hui notre rapport à l’autre, à l’intime et à l’indicible ; de cette « nostalgie » de moments passés dans l’intimité d’une chambre d’adolescent subsiste aujourd’hui un projet ouvert, donné à voir et à entendre, il s’agit de convoquer le souvenir d’un discours amoureux qui se transforme et s’actualise dans la représentation, dans une forme d’écriture en direct, orale, dansée, musicale qui évoque le spectre de l’être aimé, anachronique, intemporel, et lui redonne vie au présent, une forme de nostalgie «active» en quelque sorte puisque le souvenir convoqué recoupe l’empreinte laissée par tous les fantômes que l’on porte encore, celui ou celle qu’on a aimé, qu’on aime encore aujourd’hui, qui ne l’a peut-être jamais su.Une performance sur l’adolescence et ses tourments. L’adolescence comme étape transitoire de toute vie humaine dans un monde en train de fondre.
La performance tient en même temps du concert et de la confidence au creux de l’oreille.