Un grand historien nous a quitté le 12 septembre 2020. Il s’est donné la mort lors de son 63e anniversaire. Peu de gens le savent, Dominique Kalifa avait œuvré au sein du fanzine In Cauda Venenum en chroniquant les débuts de Bérurier Noir en 1984 ! Je l’avais revu lors de la soutenance de la thèse d’Isabelle Tracol sur la prostitution au Tonkin colonial à l’ENS de Lyon en 2013. C’est ce jour là qu’il m’avait livré ce souvenir précieux. Esthète et élégant jusqu’à la fin de ses jours. Nous saluons l’ami qui disparaît comme Fantômas.
Découvrez son travail, chronique d’Anaïs Kien sur France Culture :
L’historien du crime et des bas-fonds Dominique Kalifa a écrit la fin de son histoire.
Dominique Kalifa nous a quitté ce week-end. Spécialiste des imaginaires sociaux, l’historien s’est penché sur l’étude des bagnes coloniaux, des bas-fonds mais aussi sur Fantômas et les chrononymes.
Voir également :
- Pierre Karila-Cohen, “La mort de l’historien Dominique Kalifa“, Le Monde, 14/09/2020.
- L’hommage de son collègue Michel Porret de l’Université de Genève : Dominique Kalifa : la lumière et l’ombre
- Quentin Deluermoz, “Dominique Kalifa, la fascination de l’envers“, Libération, 17/09/2020.
- Notice In Cauda Venenum à la Fanzinothèque de Poitiers.
- Sa liste de publications sur le site de l’Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne.
Photographie de Dominique Kalifa sur Twitter © DR