Un bâtonnet d’encens pour Tai-Luc et une poésie libre (thơ tự do) pour ce conteur hors pair. RIP
Tu es « parti sans dire adieu »
Il reste ta plume, tes mots, tes mélodies
Ton timbre si particulier et précieux
Il reste les souvenirs d’une vie
Passée trop vite, à toute allure
Ici la France et ses embrouilles
Au loin l’Asie et ses fractures
Ta poésie ne craint pas la rouille
Tu me disais qu’à l’échelle cosmique
Tout ça n’est pas bien grave…
Les princesses et filles rebelles
Ont le cœur serré
Les vieux soldats perdus
Ont le ventre noué
Le krama des rebelles anonymes
S’est endeuillé
Les petites gens de tes chansons
Te regretteront
Tu me disais qu’à l’échelle cosmique
Tout ça n’est pas bien grave…
On a tous et toutes
Des grands frères, des grandes sœurs
Des ami-es au grand cœur
Qui nous accompagnent
De loin ou de près
Tu fus de ceux-là
Tu es « parti sans dire adieu »
Salut à toi le guerrier calme
Tu me disais qu’à l’échelle cosmique
Tout ça n’est pas bien grave…
FX, 4 décembre 2023
Illustration : © Irokoa Art, hommage à Tai Luc sur X
Putain les boules
Nous pleurons aussi sur notre jeunesse
Bel hommage merci
c’est belle
merci!
Quartier libre, 1988, l’album que j’ai écouté en boucle cette année là!
Quand je l’écoute aujourd’hui j’ai à nouveau 16 ans, les clopes et les bières avec les potes, les virées en 103…
Une pensée pour François des garçons bouchers, parti lui aussi cette année!
Superbe texte / hommage… tu devrais le mettre en musique François!
Pourquoi pas ? Cet artiste mérite bien ça.