Jour J+. Cinquante ans après, la mort de Mishima continue d’interroger.
The theatrical life and death 50 years ago of one of Japan’s most celebrated and controversial authors created an enduring – but troubling myth, writes Thomas Graham.
Standing on a balcony, as if on stage, the small, immaculate figure appeals to the army assembled below. The figure is Yukio Mishima, real name Kimitake Hiraoka. He was Japan’s most famous living novelist when, on 25 November 1970, he went to an army base in Tokyo, kidnapped the commander, had him assemble the garrison, then tried to start a coup. He railed against the US-backed state and constitution, berated the soldiers for their submissiveness and challenged them to return the Emperor to his pre-war position as living god and national leader. The audience, at first politely quiet, or just stunned into silence, soon drowned him out with jeers. Mishima stepped back inside and said: “I don’t think they heard me.” Then he knelt down and killed himself by seppuku, the Samurai’s ritual suicide.
Lire la suite : BBC, 25/11/2020. URL : https://www.bbc.com/culture/article/20201124-yukio-mishima-the-strange-tale-of-japans-infamous-novelist (accès libre)
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Didier Micoine, “Mishima, l’écrivain qui voulait mourir en samouraï”, Le Parisien, 25/11/2020.
Il y a 50 ans, le 25 novembre 1970, Mishima, l’écrivain le plus célèbre du Japon, s’éventrait après un simulacre de coup d’État. Une mort rituelle qui l’obsédait depuis toujours. Et qui a stupéfié le monde entier.
Stéphane Giocanti, « Cinquante ans après le suicide de Mishima, son œuvre retrouve la faveur des Japonais », Le Figaro, 25/11/2020.
TRIBUNE – Le critique littéraire et biographe Stéphane Giocanti dessine les grands traits de l’œuvre de Mishima, qui s’est donné la mort voilà un demi-siècle jour pour jour, et explique les raisons de son retour en grâce auprès du public.
1970, Yukio Mishima se suicide par harakiri, INA, 25/11/2020.
Le 25 novembre 1970, l’écrivain japonais Yukio Mishima se suicide par harakiri, à l’âge de 45 ans. Sa mort violente va marquer les intellectuels français, et notamment Marguerite Yourcenar, qui lui consacrera un essai en 1981.
Illustration : FX, “Soleil vide”, acrylique, 40 x 40 cm, 14 novembre 2020.