Yukio Mishima : “Je suis un samouraï par tempérament” (France Culture)

Une série de quatre émissions sur et autour de Mishima diffusée en 2017 sur France Culture / émission La compagnie des auteurs.


Yukio Mishima 1/4 : Vivre pour mourir

Par Matthieu Garrigou-Lagrange. Avec la collaboration de Corinne Amar, Didier Pinaud, Anne-Vanessa Prévost. Réalisation : Laurence Millet. Diffusion sur France Culture le 17 avril 2017. Photographie : Yukio Mishima en novembre 1968 lors d’un discours à Tokyo • Crédits : Ken Inamura / Yomiuri / The Yomiuri Shimbun – AFP.

Auteur de génie aux goûts excentriques, Yukio Mishima passa sa vie à bâtir son œuvre et son corps selon un rigoureux mode de vie. Poète et dramaturge, Jennifer Lesieur nous parle de cet amoureux de Saint Sébastien qui se donna la mort en public sous les menaces et les insultes de la foule.


Yukio Mishima 2/4 : L’Ange

Par Matthieu Garrigou-Lagrange. Avec la collaboration de Corinne Amar, Didier Pinaud, Anne-Vanessa Prévost. Réalisation : Laurence Millet. Diffusion sur France Culture le 18 avril 2017. Photographie : Yukio Mishima en novembre 1968 lors d’un discours à Tokyo • Crédits : Ken Inamura / Yomiuri / The Yomiuri Shimbun – AFP.

Parce qu’il était un idéologue jugé dangereux par certains, Yukio Mishima fut, en France comme au Japon, un auteur à mauvaise réputation. François Noudelmann passa cependant une année entière en sa compagnie, rédigeant le journal de sa lecture de “La mer de la fertilité”, chef-d’œuvre de l’écrivain.


Yukio Mishima 3/4 : Le noyau du fantasme

Par Matthieu Garrigou-Lagrange. Avec la collaboration de Corinne Amar, Didier Pinaud, Anne-Vanessa Prévost. Réalisation : Laurence Millet. Diffusion sur France Culture le 19 avril 2017. Photographie : Yukio Mishima en novembre 1968 lors d’un discours à Tokyo • Crédits : Ken Inamura / Yomiuri / The Yomiuri Shimbun – AFP.

Fasciné par la perversion, par les différentes pulsions de l’être humain, Mishima fut l’écrivain des extrêmes. Paul-Laurent Assoun et Catherine Millot nous prêtent leur regard empreint de psychanalyse pour se plonger dans une part sombre et pourtant si jouissive de l’œuvre de l’écrivain japonais.


Yukio Mishima 4/4 : Pour en finir avec le japonisme

Par Matthieu Garrigou-Lagrange. Avec la collaboration de Corinne Amar, Didier Pinaud, Anne-Vanessa Prévost. Réalisation : Laurence Millet. Diffusion sur France Culture le 20 avril 2017. Photographie : Yukio Mishima en novembre 1968 lors d’un discours à Tokyo • Crédits : Ken Inamura / Yomiuri / The Yomiuri Shimbun – AFP.

Le Japon ne peut penser à Mishima sans une forme de gêne. Auteur d’un des premiers romans gay de la littérature, il prédit son suicide dans une de ses nouvelles, geste « pur » du seppuku qu’il réalisera par la suite. René de Ceccatty évoque la place de cet écrivain dans la littérature de son pays.


Illustration : Illustration de couverture de la seconde édition française : Hatsuhana faisant pénitence sous la cascade de Tonosawa, une estampe sur bois de Kuniyoshi Utagawa (source : Wikipedia).