Nous avions accueilli Olivier Defaÿsse, acteur et metteur en scène de Trio Cosmos, à l’ENS de Lyon pour l’inauguration de l’exposition “24 héroïnes électriques” le 12 décembre 2019. Olivier et Trio Cosmos ont poursuivi les répétitions jusqu’au mercredi 11 mars 2020 date à laquelle il a été hospitalisé d’urgence. Olivier nous a quitté le mercredi suivant, le 18 décembre alors que la France plongeait dans le confinement et la distanciation sociale. Parti trop tôt, une disparition aussi soudaine qu’inattendue. Élégant, réfléchi et charmant, il était à l’écoute. Rappel de son joli parcours :
Comédien et metteur en scène, né en 1965. Co-fondateur, avec R. Biassi-Biassi, du Collectif Arts Mobiles, il coordonne les projets, met en scène des textes de Vian, Prévert, Senghor, Fréchette. Au théâtre il a joué Lagarce, Rabelais, Molière, Vian, Marivaux, Tardieu, Malet, Racine, Maupassant, Prévert… A nourri son expérience auprès de metteurs en scène et de pédagogues comme Mireille Antoine (voix), Alexandre del Perugia (acrobatie et jeu), Pierre Desmaret (marionnettes), Daniel-Claude Poyet, Denis Llorca (opéra), Joël Jouanneau… En marge du théâtre, s’intéresse à l’histoire et à la pratique du Tango Argentin. (source : Burkinacultures).
Son dernier spectacle s’intitulait “Temps de chien” à l’image de ce que nous vivons. Nous avions prévu de nous revoir après le confinement, le RV est juste retardé. Adieu l’ami, restons rêveur/ses pour voir plus loin que nos horizons culturels. Condoléances à sa fille et à ses proches. FX
Photographie : Olivier Defaÿsse dans “Temps de chien” © Emilie Souillot (Trio Cosmos)
Je viens d’apprendre cette nouvelle bien triste en lisant la revue Plateaux. Voilà qui me fait un choc. J’aimais bien Olivier, on s’était rencontrés à un stage Afdas. Un frisson de tristesse me parcourt.
Je l’embrasse de si loin et me joins à votre peine autant artistique qu’humaine.
Salut, Olivier !
Qu’est-ce que tu “nous” fait, là ? Je viens d’apprendre que tu fais faux-bond à TON trio Cosmos. Celui-là même que j’ai invité dans ma maison un soir de juin 2018. Tu y étais à tout filmer pour ne rien perdre. Et puis, de temps à autre, je te croisais dans notre Croix-Rousse… Et c’était bien.
Je t’embrasse, vieux frère, du plus près que je peux. Ainsi la vie…