En novembre 1990, en studio avec Molodoï, Patrick Mathé plaquait son harmonica sur le titre Bonze Déchu. Il ne faisait pas semblant, un grand moment de rock’n’roll. Molodoï te salue.
Il écoute la musique / D’ Orange Mécanique / Marchant dans la rue / Hooligan perdu
Il a le crâne tondu / Façon troupe commando / Son esprit est foutu / Il ne le sait que trop
Un air mélancolique / Une drôle de musique / Ça le rend fanatique / Et tout devient déclic
Il court sous la pluie / Un couteau dans les dents / La pleine lune luit / Sur sa tête de dément
* * *
C’est un loup solitaire / La vie comme une guerre / Sa robe de safran / Devient couleur de sang
Un jour il a déjoué / Son couteau a planté / Les ordres, la société / C’est le bal des damnés !
Comme les toiles d’araignées / Sur ses coudes tatouées / Il s’est fait prisonnier / D’un jeu sans pitié
Y’a rien pour l’accrocher / Ni Bouddha, ni Jésus / Pas plus la croix gammée / C’est un bonze déchu !
C’est un bonze déchu ! C’est un bonze déchu ! C’est un bonze, bonze, bonze… bonze déchu !
© FX / Molodoï