Portrait d’une jeune artiste charismatique sur les pas de Patti Smith, Janis Joplin ou Portishead.
Originaire de Kommetjie en Afrique du Sud en 1993, Alice Phoebe Lou est une chanteuse-compositrice avec à son actif en 2020, trois EPs et trois albums autoproduits. A la base artiste de rue, elle a débuté par le jonglage avec des bâtons de feux avant de se produire, guitare à la main, dans les parcs de Berlin, ville qu’elle affectionne, en chantant des reprises avec sa voix soul et accrocheuse. Remarquée pour ses prestations live, elle est approchée par des maisons de production mais, par choix, tient à rester indépendante. Nominée en 2016 comme la meilleure artiste féminine aux “German critics choice awards” en Allemagne, elle dispose d’une assise médiatique de plus en plus importante et se produit dans de nombreuses salles de concert et festivals en Europe, aux États-Unis, en Afrique du Sud, au Japon et au Canada. Sa chanson She, inscrite dans le documentaire biographique d’Alexandra Dean dédié à la carrière de l’actrice, productrice et scientifique Heddy Lamarr (Hedy Lamarr : From Extase to WiFi), a rencontré un vif succès en décembre 2017. La même année, elle affiche son soutien à #MeToo à travers un témoignage musical. Parallèlement à ses enregistrements et concerts en salle, elle poursuit ses spectacles de rue. Sa musique oscille entre soul, folk, ambient, dream pop, electro ou indie rock jazzy comme son destin hors du commun. Forte et vulnérable.
Freedom is being my own boss, being in control of my own life and my opportunities. As a young musician, it’s very easy to get wrapped up in other people’s agendas and what they think is best for you. But this is something I’ve always been very fierce about. To do it on my own terms. By being in control of my own life and career makes me feel like I’m steering the ship. (interview dans Vagabond).
Interview déjà datée mais intéressante sur son parcours : “Alice Phoebe Lou : le secret le mieux gardé de Berlin“, Café Babel, 13/06/2015.
Illustration : FX, “Pure Gold”, acrylique, 46×33, 1er juin 2020.