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Curieux, je vois deux choses dans cette vidéo.
La première, des femmes qui ont un sacré courage.
Et dans l’ombre, les absents, nous autres. Pas les Européens, pas les Occidentaux : nous, les hommes.
Nous, on ne se sent pas investis par l’idée de manifester pour les femmes. Juste ça, tout simplement. Il nous faut toujours autre chose. Une autre cause, un autre sujet, plus large, plus important. Plus « grande » et plus « noble ». Comme si « pour les femmes » ne suffisait pas en soi.
Il y a beaucoup de femmes qui manifestent pour les hommes torturés, prisonniers, disparus ou morts. Contre les violences et pour les droits de tous. Pour tous. Et elle ne disent pas « pour la liberté », juste « libérez les ».
Mais pour défendre les femmes, nous autres, non. Comme si la torture, la prison, la disparition ou la mort de femmes n’étaient pas vraiment des causes. Comme si l’empathie ou l’indignation n’étaient pas pour tous.
Même dans l’empathie éprouvée il y aurait donc une différence. Sans doute involontairement et inconsciemment, tellement c’est inscrit comme un réflexe.
On ne fait pas ça. Ce sont donc elles-mêmes qui y vont, ou d’autres femmes, d’ailleurs. Toujours.
Elles manifestent donc pour tous, pour les hommes, pour les femmes. Et nous, pas.
Sauf, lorsqu’elles sont nos mères, nos filles ou nos sœurs. Un rôle social souvent confondu avec la personne.
Mais pas lorsqu’elles ne sont rien de tout ça. Juste elles-mêmes, juste des individus, juste des humains. Là, dans nos esprits elles redeviennent lointaines et abstraites. Un groupe qui ne se nomme pas dans les causes collectives et publiques.
Je ne crois pas qu’il y ait besoin de tenir un rôle de ce genre, bien ou mal, pour mériter d’être protégé par les autres lorsqu’on est en danger, quand on subit une injustice.
Je n’ai pas la prétention de révolutionner la mentalité masculine, française, européenne ou mondiale, peu importe. La mienne déjà, ce ne serait pas si mal.
Ce qui semble certain, c’est qu’il manque quelque chose dans l’empathie simple, naturelle ou acquise peu importe, qu’on éprouve, nous les hommes, un peu (trop) comme un bien économique, à notre profit, dans la réserve ou le peu. Non comme quelque chose de réellement universel commun et public qui nous relie, normalement, les uns aux autres.
Aujourd’hui, on pourrait peut-être descendre dans la rue, de nous même, juste pour cette cause là et non une autre, avec un seul mot simple sur les panneaux qu’on n’inscrit pas souvent : « femmes ».
Merci pour ce vibrant plaidoyer. FX